Céréales En légère baisse

Parmi les facteurs de pression sur les cours, toujours la parité euro/dollar, avec un euro qui repartait à la hausse et pénalisait toujours la compétitivité des blés européens à l’exportation. Les prévisions vers les pays tiers (hors UE) avancées cette semaine par FranceAgriMer (plus de 10 millions de tonnes) sont jugées optimistes par bon nombre d’observateurs.

Vers 17h00, la tonne de blé perdait 0,5 € sur l’échéance de décembre, à 162,75 €, et 0,25 € sur celle de mars, à 168,25 €.

Des rendements en maïs entre 98 et 00 q/ha

Même si la récolte a à peine commencé dans le Sud, Arvalis donne une première estimation du rendement de maïs entre 98 et 100 q/ha. « Cette estimation reste à affiner pendant la récolte, mais on sera certainement dans le top 3 des rendements historiques », précise Gilles Espagnol d’Arvalis. Un fort potentiel dans les zones les plus productrices (Aquitaine, Midi-Pyrénées et Alsace) avec des maïs secs qui n’ont pas décroché dans ces régions explique cette bonne moyenne. Car si le bilan hydrique est déficitaire dans la plupart des régions, le peu de pluies qui est tombé est arrivé au bon moment : à la floraison, entre vingt jours et un mois après et pendant le remplissage.

Du côté des températures, la chaleur des mois de mai et juin a permis d’avoir un stade de début de récolte en avance de 5 à 20 jours. « Sur le terrain, les prix étant peu rémunérateurs, les agriculteurs attendent un peu avant de récolter afin d’économiser des frais de séchage », note l’ingénieur d’Arvalis.

En Europe, Agritel estime que la production totale devrait une nouvelle fois être légèrement inférieure à 60 millions de tonnes, nécessitant d’importantes importations.

La tonne de maïs était aussi en légère baisse, perdant 0,50 € sur novembre, à 157,50 €, et 0,25 € sur janvier, à 162,50 €.

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